La Vallée des métiers de beauté et Prospera Beauty Academy, dans l’optique de faire de la beauté et de l’artisanat des canaux incontournables du développement économique et culturel, ont initié le deuxième festival du soin des cheveux et de la peau le vendredi 17 septembre à l’hôtel Todman de Lomé.
Sous l’égide de Mme Dorence Monkam, fondatrice de Congruence Consulting, cette deuxième édition à l’instar de la première a tenu toutes ses promesses.
Dans le respect strict des mesures barrières, les participants ont pu profiter grassement de l’expertise des coiffeuses et esthéticiennes au cours de l’événement.
Démonstration pratique de make-up, de tresse, de coiffure, exposition des produits locaux notamment ceux de Prospera Beauty Academy, d’Elohim Cosmetics, des produits traditionnels du guérisseur-naturopathe de Kouma-konda, M. Jerôme, ont été les points marquants de l’événement.
Pour l’initiatrice principale du festival des soins de cheveux, Inès Kinvi, PDG de l’institut de formation en cosmétologie, Prospera Beauty Academy, cette 2e édition rentre dans le cadre de la réhabilitation en valeur des métiers de beauté et de l’artisanat:
” Nous avons initié ce festival pour faire valoir les métiers de beauté, notamment la coiffure et l’esthétique qui sont considérés à tort comme de vils métiers ou de métiers de seconde zone. Nous mettons en avant la consommation locale. Consommer local, c’est consommer les produits fabriqués sur le terroir. Cette 2e édition servira de vitrine pour l’artisanat togolais qui fourmille de génies” a-t-elle expliqué.
L’ initiatrice fustige la dépigmentation et ses conséquences et exhorte l’Etat à appuyer les acteurs des métiers de beauté.
” Aujourd’hui, toute personne qui connait des produits de dépigmentation sur le marché s’érige en esthéticienne. L’État doit tout faire, en collaboration bien sûr avec les acteurs du secteur pour redonner aux métiers de l’artisanat surtout ceux de la coiffure et de l’esthétique leur valeur longtemps perdue “, souligne-t-elle.
Une pléiade d’acteurs de la coiffure et d’esthétique ont sensibilisé les participants sur le professionnalisme dans l’exercice des métiers de beauté.
Pour le président de la Vmb, Eric Ametsipé, les métiers de beauté au Togo font un parcours noble qui est
à saluer.
” On peut nous juger à cause de nos cheveux. Donc en prendre soin est très important. Cette deuxième édition a montré la place royale qu’occupe l’artisanat dans nos pays. Les concepteurs de l’événement envoient un message à toute la population togolaise à travers cette formation des soins de cheveux. La banalisation des métiers comme la coiffure et l’esthétique commence à être bannie dans l’opinion générale. Je suis très satisfait de l’initiative et nous ferons encore mieux à l’édition prochaine ” s’est-il réjoui.
14 bons de formation d’une valeur de 250.000 CFA chacun (3.500.000 FCFA) dans le domaine de coiffure et de l’esthétique ont été offerts par l’institut Prospera Beauty Academy et le réseau des femmes artisanes pour le développement inclusif (REFADI), avec l’appui technique de la Vmb aux jeunes diplômés sans emploi, aux orphelins et aux déshérités.
Il est à rappeler que la première édition a enregistré 5 bons de formation offerts aux participants.
Cap sur septembre 2022.