Le Comité national olympique du Togo (CNO-Togo) avec l’appui de Solidarité olympique, une branche du Comité international olympique (CIO), a organisé les 18 et 19 avril derniers à son siège à Lomé, une séance de formation des journalistes sur l’olympisme et ses valeurs. Il s’agit pour l’organisation d’interagir avec les journalistes sur les couvertures médiatiques professionnelles des jeux olympiques et d’échanger sur les nouvelles exigences et règles olympiques.
Pendant deux (2) jours de travaux, les hommes et femmes des médias se sont familiarisés avec les textes, le fonctionnement, les rôles et responsabilités du CNO Togo. Il était aussi question de cerner les rouages de l’olympisme et ses valeurs, surtout projeter sur les Jeux olympiques de Paris 2024 auxquels prendront part des athlètes togolais. Une première qui réjouit le patron de l’olympisme au Togo.
« Je suis très heureux parce que c’est une première depuis la naissance du CNO-Togo. Nous n’avons jamais eu à faire cet exercice auprès de l’un des vecteurs importants de l’olympisme au Togo. Depuis très longtemps, le CIO, à travers la Solidarité olympique, a eu à négliger ce pan de la chose. Or, sans la presse, il n’y a pas d’olympisme », a lancé Deladem Akpaki, président du CNO-Togo.
L’olympisme, CNO-Togo et missions
Par définition, l’olympisme est un ensemble d’événements liés à l’organisation des Jeux olympiques. Il a pour but de contribuer à un monde pacifique, et se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative, le bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels. Sa gestion est confiée aux comités nationaux olympiques. Au Togo, tout ce qui est lié à l’olympisme est géré par le CNO Togo. « Le CNO-Togo a pour missions de développer, de promouvoir et de protéger le mouvement olympique au Togo conformément aux lois nationales et à la Charte olympique », souligne l’article 6 des Statuts.
Le Comité national olympique du Togo (CNO-TOGO) est une association à but non lucratif, créée en 1963 et reconnue en 1965 par le Comité international olympique (CIO).C’est l’ambassadeur numéro un (1) du CIO et les premiers responsables attachent du prix au respect des textes en vigueur.
« Le CNO est l’ambassadeur du CIO dans tout Etat. Cependant, le CNO ne peut s’immiscer dans la gestion financière d’une fédération et elle ne dicte pas à une fédération quelle politique appliquer. Nous sommes trop attachés aux textes. On peut nous trouver excessifs et durs, nous n’inventons rien et nous ne rajoutons rien », a précisé Deladem Akpaki.
Athlètes togolais en lice pour Paris
Si pour l’heure le Togo n’a enregistré qu’un seul athlète directement qualifié pour les JO de Paris en la personne de Akoko Komlanvi (Aviron), d’autres athlètes gardent tout de même leur chance de qualification en passant par des tournois de qualification. Il s’agit notamment de Mathilde Maggioli (Gymnastique rythmique), de Naomi Akakpo (400 mètres haie), de Eloi Adjavon (Triathlon) et de Prewa Padabadi (boxe anglaise).
A ces athlètes, tous boursiers olympiques en lice pour les JO de Paris, s’ajoutent des non boursiers tels que Kevin Kuadjovi (boxe anglaise), Médard Nayo (Athlétisme), Noéline Koro (Judo), Nomegno Agbo B-Girl Jeany (Breaking), Mawussi Agbetoglo (Tennis de table), Magnim Daou et Adèle Gaitou (Natation) et la paire Semani/Kotoka (Beach volley).
Rappelons que les JO de Paris 2024 démarrent le 26 juillet avec la cérémonie d’ouverture et prennent fin le 11 août.
Michel AKOETE