Un vent de changement souffle sur le ministère de l’Economie et des finances. Département tenu des mains de maître par Sani Yaya depuis 2016, il vient de basculer sous le magistère de Essowe Georges Barcola, politiquement peu connu, mais une figure de proue de l’intelligentsia économique africaine.
L’économie togolaise passe d’une bonne main en main sûre. Précédemment directeur général de la Loterie nationale togolaise (LONATO), le nouveau patron de l’économie togolaise est crédité d’un parcours élogieux dans les hautes instances de la Commission de l’union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) où il a exercé en tant que haut fonctionnaire togolais en charge du Département des services administratifs et financiers. Sa propulsion à la tête de ce portefeuille stratégique, que peu ont vue venir, marque un tournant significatif dans la gestion de ce département pas réservé à n’importe qui.
Essowe Barcola, très attendu, aura la lourde responsabilité de rendre à l’économie togolaise la robustesse escomptée, malgré les défis de taille auxquels elle est confrontée, à travers la poursuite des réformes touchant l’assainissement et la gestion des finances publiques, la réorganisation de son ministère, le renforcement des mesures fiscales et budgétaires pour soutenir le développement durable, le financement des projets et programmes pour l’émergence du Togo, le tout grâce à des orientations nouvelles relevant de son expertise personnelle.
Rappelons que dans le cadre de ses attributions, le ministère de l’Économie et des finances est en charge de l’orientation générale de la politique économique et financière du gouvernement et de la gestion du patrimoine de l’État. Par ailleurs, il assure la tutelle financière des entreprises et établissements publics ou à participation étatique et, le cas échéant, contribue à leur transfert au secteur privé, dans les cadres, législatif et réglementaire du processus de privatisation. Plus précisément, les principales missions du ministère sont entre autres, l’élaboration de la loi de finances et suivi de sa mise en œuvre et de son exécution effective; le contrôle des recettes et dépenses publiques ; le contrôle financier des entreprises et établissements publics et, plus généralement, toute entité bénéficiant d’un concours financier de l’état ou de ses démembrements ; le contrôle des finances des collectivités territoriales ; la réglementation et contrôle de l’activité des banques et établissements financiers; la réglementation et contrôle de l’activité des établissements de micro finances et la réalisation d’audits des entreprises et établissements publics, en vue notamment de leur restructuration et nationalisation éventuelles.
Homme de défis
Essowe Barcola se présente comme l’homme aguerri, pétri d’expériences accumulées dans la gestion des défis économiques à l’échelle sous régionale. Au pays, en un laps de temps, il s’est assuré l’image d’un dirigeant capable de transformer une institution en profondeur sous les fouets de la modernisation, à l’instar de ce qu’il a réalisé avec la LONATO en matière de digitalisation et d’amélioration de l’environnement de jeux.
Sur le plan politique, Essowè Barcola est un militant de l’Union pour la République. Retenu comme tête de liste UNIR-Kozah aux dernières législatives et jeté dans le grand bain, il a réalisé une campagne électorale des plus organisées, déployant des équipes très structurées pour un maillage parfait de la circonscription électorale. Sous son égide, le parti au pouvoir rafle avec brio les 4 sièges en lice.
Essowe Georges Barcola, ministre de l’Économie et des finances
Flexibilité et rigueur
Essowè Barcola serait doté de capacités de management hors pair, faisant foi aux témoignages des collaborateurs et employés. Humble, discret, mais très efficace en action, le nouveau ministre de l’Economie a l’écoute attentive et est réputé prendre des décisions éclairées après avoir scruté tous les pesanteurs et paramètres. Son approche de gestion des affaires est axée sur la flexibilité dans le cocon de la rigueur. La considération et la valorisation du capital humain caractérisent sa gestion, ce qui renforce à son profit les liens avec ses collaborateurs et employés souvent engagés avec détermination à son service pour l’atteinte des objectifs.
En clair, en remettant les clés de l’Economie entre les mains de Essowè Barcola, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé fait le choix de la compétence et de l’efficacité au service de l’intérêt majeur des populations qui aspirent à un lendemain meilleur, qui passe forcément par la croissance et la stabilité économiques.