Qui l’aurait cru? Rares étaient les pronostics qui scellaient la victoire des Eléphants devant des Lions de la Teranga brillants et flamboyants dans cette compétition, le énégal étant d’ailleurs la seule nation à rafler neuf points en trois matchs en phase de poules.
Ermese Faé, nouvel entraîneur d’une Côte d’Ivoire miraculeusement qualifiée en huitièmes, compose avec les vieilles marmites pour faire une meilleure sauce.
Exit le capitaine Franck Kessié, mis sur le banc, même sanction pour le virevoltant Jérémie Boga ou le jeune encore tendre Christian Kouamé. Place aux anciens Serge Aurier et Max-Alain Gradel, derniers champions d’Afrique 2015, et Jean-Michaël Seri, ex-capitaine des Éléphants qui va vers ses dix ans en sélection.
Malgré les soubresauts, la Côte d’ivoire, menée dès la 4e minute, aura certainement fait ce qu’il fallait pour revenir au score dans les derniers instants du temps réglemenatire, grâce à un pénalty transformé de sang froid par Kessie, rentré entre-temps en jeu.
Une séance de prolongation s’ouvre, elle ne change rien au marquoir et va déboucher sur des tirs au but. 5/5 côté ivoirien, 4/5 pour le Sénégal, avec comme malheureux tireur le joueur Niakhaté, dont le tir fracasse le montant droit des poteaux.
Véritable tsunami à Yamoussoukro, voici les revenants Eléphants qui éliminent les robustes Lions, et filent en quarts.