L’Abbé burkinabè Jean Emmanuel Konvolbo vient de publier une tribune chez nos confrères de lefaso.net, titrée : “Introduction du vaccin anti Covid-19 au Burkina Faso : l’imprudence du gouvernement”, une analyse lucide sur la crise sanitaire liée à la pandémie à coronavirus. Au-delà de son appréciation de la gestion de la crise par le gouvernement de son pays, il passe à la loupe les enjeux, et le drame qui se joue derrière la course effrénée et presque aveugle à la production en un temps record des vaccins anti-covid, en violation d’un processus qui dure raisonnablement des années. Le tout dans une démarche positiviste. Nous relayons partiellement ladite tribune, notamment les volets portant sur “la crise de confiance vis-à-vis de l’OMS et des gouvernants occidentaux” et “le vaccin en question”.
L’Abbé explore la guerre livrée contre les tenants de l’administration de l’hydroxychloroquine associée à d’autres médicaments comme formule destinée à la guérison des patients covid, et situe les limites de l’Organisation mondiale de la santé qu’il considère comme un jouet des Etats-unis. Pour appuyer ses propos et démontrations, il en appelle à une ribambelle de journalistes spécialisés et de célèbres scientifiques dont il cite les propos. Il en appelle par exemple à l’éditorialiste du British Medical Journal qui, commentant la gestion de l’épidémie dans le monde et particulièrement en Grande Bretagne, parle de « politisation, corruption et suppression de la science ».
Sur les vaccins anti-covid, il fustige la mafia du Big pharma, mettant en cause les méthodes utilisées pour la fabrication des vaccins, avec des communiqués de presse qui ont anormalement remplacé les publications scientifiques.
« Le vaccin ne va pas nous sauver tout de suite », titre le journal Le Monde qui relève quelques aspects de la complexité vaccinale. Certains vaccins empêcheraient de développer (les formes graves de) la maladie, mais pas d’être contagieux. On ne sait pas encore pendant combien de temps les personnes vaccinées sont immunisées. On ne sait pas non plus si les vaccins protègent contre les variants du virus.
Il est à noter que le virus ne cesse de muter et que ce n’est pas la même souche qui est présente partout dans le monde en ce moment : les vaccins ne seraient pas valables universellement. Finalement, on ne sait pas à quoi correspondent les taux mirobolants de protection annoncés. L’Académie nationale de médecine française relève une faible immunité après l’injection de la première dose du vaccin”, écrit-il.
Il met également en lumière les avertissements de certains spécialistes quant aux incertitudes liées aux vaccins. Il appuie ces avertissements de faits concrets. En exemple, l’infirmière qui a été la première à recevoir le vaccin de Pfizer-BioNTech aux États-Unis s’est évanouie quelques minutes plus tard, en pleine interview. “Ce n’est pas pour rien que dans les pays occidentaux, un peu plus de la moitié de la population est défavorable au vaccin anti-Covid19”, écrit-il, avant de rappeler la persécution dont sont victimes les porteurs d’idées qui contrastent avec la promotion des vaccins. “Toutes les personnes qui émettent une réserve ou un avis contraire à l’idée générale sont taxés de « complotistes », de « conspirationnistes », d’« anti-vaccin » et victimes d’une délation agressive et massive par les médias et dans les réseaux sociaux qui tendent à censurer les publications non favorables.
Des documentaires comme Hold Up et Plandemic sont immédiatement censurés. Le Pr Foutillan a été conduit dans un hôpital psychiatrique. Le Professeur Christian Perronne s’est vu enlever une grosse partie de ses prérogatives pour « propos publics déplaisants».”, souligne-t-il.
Dans pareilles conditions, il nous paraît sensé et utile de partager les doutes légitimes de Jean Emmanuel Konvolbo, et d’interpeller les autorités politiques et l’opinion publique sur l’opportunité de la vaccination contre le Covid-19.
Lire l’extrait choisi de la tribune de l’Abbé Jean Emmanuel Konvolbo
La crise de confiance vis-à-vis de l’OMS et des gouvernants occidentaux
Une crise de confiance plus grave est née au niveau mondial vis-à-vis des milieux scientifiques et de la presse à la faveur de la Covid-19. En effet, il y a constamment eu un flux d’informations contradictoires de spécialistes de tous pays, si bien que le citoyen profane ne sait pas à quel saint se vouer. Le débat a principalement porté sur les mesures barrières, les restrictions des libertés individuelles (confinement, etc.), le traitement par l’hydroxychloroquine et enfin le vaccin.
La prise en charge des personnes testées positives à la Covid-19 a été une préoccupation majeure dès le début de la pandémie. Des conclusions d’études menées en Chine montraient que l’hydroxychloroquine associée à d’autres médicaments (l’azithromycine notamment), accélère la guérison et fait baisser énormément le taux de mortalité chez les patients, surtout s’il est administré assez tôt. Toutefois, cette piste a été l’objet de controverses. Certaines voix considèrent que l’hydroxychroloquine est sans effet dans le traitement de la Covid-19, et même qu’il aurait des effets secondaires très sévères. Pourtant la molécule est largement utilisée dans le monde depuis des décennies, vendue à faible coût, sans ordonnance, notamment dans le traitement contre le paludisme.
La publication dans le grand journal mondial The Lancet d’une étude défavorable à cette molécule le 22 mai 2020 a entraîné la suspension des essais cliniques par l’OMS et son interdiction dans la plupart des pays occidentaux pour le traitement de la Covid-19 uniquement. Deux semaines plus tard, le Lancet est obligé de rétracter cette étude, de nombreux experts mondiaux ayant estimé qu’elle manque de sérieux dans la méthodologie et dans l’intégrité des données. Comment cette étude grossière a-t-elle pu paraître dans le Lancet et emballer l’OMS et les gouvernements occidentaux ?
En France, du jour au lendemain (25 mars 2020), l’hydroxychloroquine ne pouvait être prescrit en cas de Covid-19 que pour les patients hospitalisés atteints de formes graves, donc à un moment où il ne peut être efficace. Les médecins de médecine libérale ne pouvaient pas donner de prescription aux malades : concrètement, on devait les laisser mourir. Les personnes âgées dans les maisons de retraites qui seraient contaminées n’avaient droit qu’à du Rivotril, pour calmer la douleur et … mourir. Pendant ce temps, le Remdésivir, qui n’était pas encore disponible sur le marché et dont les effets secondaires sont plus prononcés avait la bénédiction de l’Union européenne et des États-Unis . Pourquoi cette cruauté ? Toujours est-il que le grand nombre de morts sert à justifier l’introduction du vaccin.
Aux États-Unis, Donald Trump a camouflé sa position en approuvant d’abord publiquement l’hydroxychloroquine contre les indications du FDA, l’agence chargée du contrôle des médicaments. Plus tard, il a commandé le Remdésivir en grande quantité.
Un journal commente : « Le mois d’octobre a été particulièrement favorable pour Gilead Sciences, le grand fabricant d’antiviraux dont le siège est à Foster City, en Californie. Le 8 octobre, la société a signé un accord pour fournir à l’Union européenne son Remdésivir médicamenteux comme traitement du COVID-19 – un accord d’une valeur potentielle de plus d’un milliard de dollars. Deux semaines plus tard, le 22 octobre, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé l’utilisation du Remdésivir contre le coronavirus pandémique SARS-CoV-2 aux États-Unis – le premier médicament à recevoir ce statut. Les décisions de l’UE et des États-Unis ouvrent la voie au médicament de Gilead sur deux marchés majeurs, tous deux avec une flambée des cas de COVID-19.
Mais les deux décisions ont déconcerté les scientifiques qui ont suivi de près les essais cliniques du Remdésivir au cours des 6 derniers mois. […] Finalement, le 15 octobre la quatrième et plus grande étude a livré ce que certains croyaient être un coup de grâce : l’essai Solidarité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a montré que le Remdésivir ne réduit ni la mortalité ni le temps de guérison des patients infectés par la COVID-19.»
Commentant la gestion de l’épidémie dans le monde et particulièrement en Grande Bretagne, l’éditorialiste du British Medical Journal parle de « politisation, corruption et suppression de la science » .
Le Professeur Didier Raoult, qui est expert mondial des maladies infectieuses et le plus éminent dans ce domaine en France a toujours défendu l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans son pays. Il a régulièrement fait l’objet de délations dans les médias. L’histoire montre qu’il avait raison : à Marseille où il exerce, il y a eu le plus faible taux de mortalité due à la Covid-19 en France . Le Professeur Raoult pointe du doigt les conflits d’intérêts comme facteur majeur ayant biaisé les décisions politiques dans cette crise . Il s’agit d’importantes sommes d’argent ou d’avantages en nature (frais d’hôtel, petit-déjeuner, rémunération d’expert ou de consultant, prise en charge d’un voyage…) reçus par des médecins, des organes de presse, les institutions internationales, des politiciens, de la part des grands fabricants de médicaments et qui remettent en cause leur partialité dans leur prise de position. Il a été démontré que lorsqu’une étude était financée par Big Pharma (nom donné à l’ensemble des grandes firmes pharmaceutiques), elle était défavorable à l’hydroxychloroquine dont le coût est négligeable, et favorable au Remdésivir de Gilead. Lorsque l’étude était indépendante, des résultats inverses étaient observés.
Dans cette affaire, l’OMS a également montré qu’elle était le jouet des États-Unis, son plus grand contributeur avec plus de 400 millions de dollars par an. En mi avril, Donald Trump a annoncé la suspension des financements par les États-Unis parce que l’organisation onusienne n’avait pas adopté une position dure contre Pékin avec qui il y a eu une joute diplomatique sur l’origine et l’alerte initiale sur la propagation du virus.
Il est important d’avoir cela à l’esprit car ce sont les mêmes acteurs qui sont au devant du débat sur les vaccins, avec en arrière plan leurs conflits d’intérêts.
Le vaccin en question
Il n’est pas correct de parler de vaccin au singulier contre la Covid-19. En effet, depuis plusieurs mois, les grands laboratoires de médicaments se sont lancés dans une course pour mettre au point un vaccin, processus qui dure ordinairement environ 10 ans. Mais pour la Covid-19, un an après son avènement, il y a plusieurs vaccins en tests, et certains sont en train d’être utilisés à grande échelle, les procédures pour leur homologation ayant été accélérées.
Certains vaccins emploient des méthodes traditionnelles, d’autres une technologie nouvelle dite à ARN messager. C’est la première fois qu’ils sont utilisés à grande échelle chez l’homme, précipitamment, et cela suffit à faire frémir les souris de laboratoire. Ce sont ces vaccins à ARN messager qui sont surtout discutés, puisque commandés en masse par les États-Unis et l’Union européenne. Les discours officiels se veulent rassurants : toutes les garanties de sécurité ont été prises et les laboratoires annoncent des taux de protection de l’ordre de 90% ou plus. Le problème est que les vaccins ont été pré-commandés depuis longtemps par centaines de millions de doses à des coûts exorbitants, alors que la recherche n’était qu’à ses débuts. Dans ce contexte, y a-t-il d’autre issue – et même d’autre objectif – que de les valider et de les faire accepter par tous ?
L’espoir sur ces vaccins a été quotidiennement médiatisé sur la base de communiqués de presse des grands laboratoires, sans publication scientifique. Et on sait par exemple que Pfizer a déjà fait l’objet d’amende pour publicité mensongère. Le Professeur Eric Caumes s’est pendant longtemps montré très réservé par rapport à cette approche. À la publication du rapport de Pfizer, il déclare dans Le Parisien : « Je n’ai jamais vu une fréquence aussi élevée d’effets indésirables pour un vaccin ! en dehors des réactions minimes, d’autres effets indésirables sont recensés à des taux relativement élevés surtout chez les jeunes et après la deuxième dose » . Quelques semaines plus tard, le Professeur s’est fait vacciner. Aurait-il cédé aux réactions négatives subséquentes à ses propos ?
Même Alain Fischer, très favorables au vaccin et proche du gouvernement français reconnaît devant l’Assemblée nationale qu’il y a quelques incertitudes : « Le recul à ce jour pour l’évaluation sur la sécurité et l’efficacité de ces vaccins ne dépasse pas 2 à 3 mois. C’est encore bref, même si c’est très significatif. Les données ne sont pas encore complètes non plus pour savoir jusqu’à quel point ces vaccins sont efficaces chez les personnes les plus à risque (les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies chroniques). Enfin, dernier point qui est critique mais dont la solution prendra du temps, c’est de savoir si le vaccin d’une part protège l’individu vacciné contre l’infection et espérons-le, contre l’infection grave, mais aussi protège contre la transmission [du virus]. Il faudra plusieurs mois probablement pour avoir ce dernier type d’information. »
« Le vaccin ne va pas nous sauver tout de suite », titre le journal Le Monde qui relève quelques aspects de la complexité vaccinale. Certains vaccins empêcheraient de développer (les formes graves de) la maladie, mais pas d’être contagieux. On ne sait pas encore pendant combien de temps les personnes vaccinées sont immunisées. On ne sait pas non plus si les vaccins protègent contre les variants du virus. Il est à noter que le virus ne cesse de muter et que ce n’est pas la même souche qui est présente partout dans le monde en ce moment : les vaccins ne seraient pas valables universellement. Finalement, on ne sait pas à quoi correspondent les taux mirobolants de protection annoncés. L’Académie nationale de médecine française relève une faible immunité après l’injection de la première dose du vaccin et demande de ne pas différer l’injection de la seconde .
Le Professeur Luc Montagnier, célèbre découvreur du virus du SIDA, prix Nobel de médecine 2008 affirme qu’au stade actuel, les effets des vaccins à ARN sont imprévisibles. Ils pourraient provoquer des cancers. On ne sait pas ce qui va se passer pour les générations futures après les vaccinations . Il préconise que l’on ne délaisse pas les efforts pour la prise en charge des personnes contaminées et les recherches sur les traitements.
Le Professeur Alexandra Henrion-Caude, généticienne spécialiste de l’ARN, trouve que c’est « pure folie » que d’administrer ce type de vaccin « génétique expérimental » à des sujets sains. « C’est inconcevable compte tenu de la versatilité de l’ARN d’être capable d’interagir avec une foultitude molécules, d’être coupé en petits bouts qui peuvent faire plein de choses. » Elle précise que l’essai de Pfizer se termine en 2022. Toute personne qui serait vaccinée actuellement avec le vaccin de ce laboratoire est donc un cobaye. Selon elle, le risque que l’ARN puisse intégrer notre ADN et transmis à la descendance est bien réel et connu, même si c’est dénié . C’est la raison pour laquelle dans le protocole de Pfizer, on traite les sujets porteurs du rétrovirus VIH qui donne la reverse-transcriptase à part, et l’on exige l’utilisation d’un moyen de contraception très efficace .
Le Dr Michael Yeadon, ancien chef du département de recherche sur les maladies respiratoires chez Pfizer, et le Dr Wolfgang Wodarg, pneumologue et ancien chef du département de santé publique d’Allemagne, ont déposé le 1er décembre 2020 auprès de l’EMA, l’Agence européenne des médicaments responsable de l’approbation des médicaments à l’échelle de l’UE, une demande de suspension immédiate de toutes les études sur le vaccin CoV-2 contre le SRAS, en particulier l’étude BioNtech/Pfizer sur le BNT162b. Ils évoquent entre autres la possibilité d’une stérilité à durée indéterminée chez les femmes vaccinées suite à la production d’anticorps contre les protéines de pointes du SRAS-CoV-2 qui contiennent des protéines homologues de la syncytine essentielles à la formation du placenta. Ils soulèvent également la possibilité de décès quelques temps après la vaccination.
En plus de ces avertissements, il y a des faits concrets : l’infirmière qui a été la première à recevoir le vaccin de Pfizer-BioNTech aux États-Unis s’est évanouie quelques minutes plus tard, en plein interview. Des chercheurs du Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis ont relevé 2,79% d’incidents après 5 jours de vaccination dans ce pays qui empêchent les personnes vaccinées d’accomplir leurs activités quotidiennes normales, de travailler ou qui nécessitent des soins auprès d’un médecin ou d’un professionnel de la santé. Ce taux d’incidents est largement supérieur au taux de létalité observé un peu partout en Amérique et en Europe (0,05% pour la France).
Tout laisse à croire qu’il faut beaucoup de prudence lorsqu’il s’agit du vaccin contre la Covid-19. Pour mémoire, le vaccin contre H1N1 lancé en France 2009 après avoir suivi tout le processus de validation est retiré du marché en 2010 après que 5 360 000 de personnes aient reçu la première dose et seulement 563 000 la seconde dose. Des cas de narcolepsie, de cataplexie, et de syndrome de Guillain-Barré ont été observés plusieurs mois après le début des vaccinations et il a fallu deux ans pour que le gouvernement français établisse officiellement le lien entre ces troubles et le vaccin.
Ce n’est pas pour rien que dans les pays occidentaux, un peu plus de la moitié de la population est défavorable au vaccin anti-Covid19. Emmanuel Macron a dû renoncer à son projet d’obliger tous les français à se faire vacciner. Il a cependant initié un projet de loi qui permet au premier ministre de refuser l’accès à certains lieux et services à ceux qui ne seraient pas vaccinés. Cela pourrait être appliqué à l’accès aux écoles, aux transports en commun, etc. Beaucoup dénoncent un échec de la démocratie, une dictature qui ne dit pas son nom.
Dans le même sens, on a constaté que toutes les personnes qui émettent une réserve ou un avis contraire à l’idée générale sont taxés de « complotistes », de « conspirationnistes », d’« anti-vaccin » , et victimes d’une délation agressive et massive par les médias et dans les réseaux sociaux qui tendent à censurer les publications non favorables. Des documentaires comme Hold Up et Plandemic sont immédiatement censurés. Le Pr Foutillan a été conduit dans un hôpital psychiatrique. Le Professeur Christian Perronne s’est vu enlever une grosse partie de ses prérogatives pour « propos publics déplaisants». Quant au Professeur Raoult, on se demande comment il fait pour tenir depuis le début.