CNDH : Sronvie passe les charges à Sanvee

La page Olivier Yaovi Sronvie à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a été tournée le 26 avril 2024, à travers la cérémonie de passation des charges. Le nouveau bureau, présidé par Me Sanvee Ohini Kwao a donc été installé, en présence de Adjourouvi Yawovi Pacôme, ministre des Droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République.

Dans la modestie et l’humilité qui le caractérisent, Olivier Yaovi Sronvie a passé ses attributions de président de la CNDH à son successeur, Me Sanvee Ohini Kwao, son vice-président dans bureau sortant. M. Sronvie a félicité les membres du nouveau bureau tout en leur souhaitant plein succès dans la nouvelle mission.

Le nouveau bureau exécutif et le ministre des Droits de l’homme.

Après la présidence de la Cour d’appel de Lomé, la direction de la législation nationale, M. Sronvie a été admis à la CNDH en avril 2019. Rapporteur général dans un premier temps, il va assurer la présidence de l’institution après le décès de la présidente Nakpa Polo le 16 août 2021.

Sous son égide, la CNDH a enregistré une performance remarquable, avec le renforcement de la proximité de l’institution avec les populations victimes de violations de leurs droits, et surtout des initiatives plurielles visant la promotion des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire. Enclin à l’innovation, il a favorisé l’élaboration du premier plan stratégique de l’histoire de la CNDH et l’initiation du grand prix de la CNDH qui est organisé chaque année à l’endroit des étudiants des universités publiques et privées du Togo. L’ensemble de ces actions a doré le blason de la CNDH et accru sa présence dans l’esprit des togolais, modifiant largement et positivement la perception que les uns et les autres ont de l’institution.

Le nouveau président, Sanvee Ohini Kwao, qui connaît si bien la maison, qui sera épaulé par  une figure de proue  de la magistrature togolaise, Kodjo Gnambi Garba, s’attèlera à rehausser l’ancrage institutionnel de la CNDH. Non sans ses collègues commissaires, qu’il a justement invité à travailler en synergie en vue de la réalisation des objectifs assignés à la Commission.

La CNDH est une institution clé de la République, a souligné le ministre Adjourouvi, c’est pourquoi il a émis le vœu que le climat de travail empreint de convivialité et de responsabilité soit entretenu et maintenu.

Me Sanvee Ohini Kwao, nouveau président de la CNDH

Faut-il le rappeler, la Commission est composée de neuf (09) membres, tous ayant des compétences pratiques avérées, dans les domaines suivants: droit et justice, sciences humaines, santé, défense des droits de l’homme (droits civils et politiques, droits économiques, sociaux et culturels, droits de la femme, de l’enfant, des personnes âgées et des personnes handicapées, droits des médias, de la presse et de la communication) et protection de l’environnement (article 4 de la loi organique N°2021-015 du 03 aout 2021).

Le mandat des membres est de trois (03) ans renouvelable une (01) fois. Les nouveaux membres ont été élus le 15 mars 2024.

 

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