Les Éperviers du Togo affrontent dans une double confrontation les Étalons du Burkina Faso les 24 et 28 mars 2023. Ces deux rencontres comptent pour les 3è et 4è journées des éliminatoires Coupe d’Afrique des Nations 2023. Duarte, sur fond d’une communication aberrante, a rendu publique une liste des joueurs élus sur laquelle ne figure pas le Juninho d’Afrique, le milieu de l’AS Vita Club, Tchakei Marouf.
Pour se défendre, le sélectionneur des Eperviers sert aux dirigeants de la Fédération togolaise de football (FTF) et au public sportif un discours horripilant et émétique.
« Marouf, oui il tire bien les coups francs mais ça ne suffit pas. À part les coups francs, il ne fait que marcher sur la pelouse dans ces récents matchs en club. J’ai besoin des joueurs qui se sentent concernés tout au long du match, qui ont une dignité professionnelle (conscience professionnelle). Moi je ne suis pas complaisant dans mon travail et j’assume mes choix. », fulmine-t-il , dans une suffisance extravagante.
Des propos qui, confrontés à l’épisode du match Togo-Eswatini livré le 3 juin 2022 à Lomé, soulèvent une telle incohérence qui justifie l’inconstance terrible et le manque criard de lucidité du portugais.
En effet, et nous l’avions fustigé à l’époque, Paulo Duarte avait convoqué dans le nid des Eperviers pour le match sus évoqué, ce joueur qu’il a en horreur aujourd’hui et dont il parle avec mépris et haine viscérale, au moment où ce dernier avait les jambes si frêles du fait du défaut de compétition, le championnat congolais étant interrompu depuis 3 mois.
A l’heure d’affronter les Etalons, Tchakei Marouf, cinq jours avant la publication des Eperviers convoqués, s’est offert une prestation de légende avec son club devant la JS Kabylie, signant pour le coup un magistral coup franc de près de 60 mètres.
Ce chef d’œuvre historique qui a ébloui toute la communauté du football, élogieusement commenté sur les médias internationaux, aura épousé la récrimination de Paulo Duarte qui trouve qu’à part les coups francs, “il (Marouf, ndlr) ne fait que marcher sur la pelouse dans ces récents matchs en club”.
En mai 2022, le joueur s’offre, à son corps défendant, un trimestre sans compétition, et le sélectionneur, qui n’avait pas de matière pour objectivement jauger sa forme réelle, le convoque, le titularise.
Maintenant que le joueur est porté par des jambes solides, dopées de compétition, le même sélectionneur juge ses performances insuffisantes pour le rendre éligible en équipe nationale.
Une incohérence monstrueuse qui interroge sur les réelles capacités managériales de Duarte et ses compétences pour conduire les Éperviers en Côte d’Ivoire. Un spectacle ubuesque…
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