L’entrée du Togo dans le nouveau millénaire a été marqué par un événement mémorable, l’avènement de Faure Essozimna Gnassingbé au pouvoir pour conduire ‘’ l’or de l’humanité’’ à sa destinée promise. Entre-temps, une brève transition débouche sur une élection présidentielle démocratique. La suite est bien connue, le Togo, progressivement se métamorphose, se transforme en profondeur. L’opinion nationale et internationale reconnaissent et saluent la vision de l’auteur de cette transformation, Faure Gnassingbé, infatigable combattant pour l’émergence du Togo. Le tissu social a été reconstitué autant que faire se peut par la commission vérité justice et réconciliation pour reposer les fondements d’un développement harmonieux tout en effaçant les considérations claniques, ethniques, politiques.
Nous arrachons l’opportunité pour tirer coup de chapeau au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, de nouveau investi en toute légalité dans ses prérogatives présidentielles après son historique succès lors de la compétition électorale de février 2020. Avec la même énergie débordante, il s’engage sans répit pour relever les défis nouveaux qui se dressent sur le chemin de son quinquennat. Lui, et le parti UNIR sont déterminés à offrir un cadre de vie meilleure aux Togolais, avec une couverture du territoire national à 80 % d’électrification. Nous noterons également la multiplication des axes routiers qui transforment les paysages urbain et rural. Des efforts colossaux sont faits, des sacrifices considérables sont engagés pour un bien-être parfait et généralisé dans quelques mois. Il faut de la patience pour profiter des fruits de ces efforts et sacrifices.
Faut-il se retenir de saluer le leadership de madame le premier Ministre, Mme Victoire tomegah-Dogbé, de la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Tsegan Yawa. Elles symbolisent l’esprit du renouveau de l’exécutif décidé à changer de paradigmes dans la gestion des affaires de la cité. Aujourd’hui, le Togo fait face à des défis majeurs notamment économique, sanitaire, culturel, éducatif, sportif, écologique, touristique, sans oublier le défi de l’emploi, le chômage étant toujours robuste malgré mille remèdes pour l’étrangler. Des défis qui engendrent mille et une équations pour les gouvernants soucieux de satisfaire les besoins de plus de 7 millions de togolais.
A contre-courant rame une opposition dépourvue de toute essence de gestion et de gouvernance, puisqu’ elle n’a jamais eu la lucidité de soumettre un projet ou programme sociétal sérieux lors des différents rendez-vous électoraux. Elle s’illustre plutôt brillamment dans l’incitation de la jeunesse togolaise à la haine, à la défiance de l’autorité et à la déstabilisation de nos institutions.
L’autre appendice de l’opposition qui vient d’apparaître sur l’échiquier de la politique togolaise, c’est la religion, notamment catholique, portée par Mgr Fanoko Kpodzro, lui, qui n’a plus rien à perdre, et qui se jette aveuglément dans un combat qui efface la petite réputation que son parcours d’homme de Dieu éminent lui confère. Ce Prélat troque et tronque sa toge de Monseigneur contre la tunique d’homme politique et fait son intrusion dans l’arène politique tel un éléphant dans un magasin de porcelaine. Au point que son organisation, LA DYNAMIQUE KPODZRO, soit impliquée, du moins deux de ses membres, dans un projet lugubre visant à attenter à la sûreté de l’Etat.
Se battre, rien que pour nos droits
Togolaises, Togolais, nous devons renforcer notre patriotisme, nous ne devons jamais abandonner l’Etat, et le livrer à la merci de ces marchands d’illusions. Et nous unir autour de l’idéal commun qui porte sur diverses priorités, dont découlent nos droits inaliénables.
Le Droit d’accès à la Santé. Nous avions traversé des décennies, sans couvertures primaires d’assurance maladie. A ce jour il y a des avancées. Pas encore suffisant, oui, mais les perspectives sont porteuses de grand espoir. Malgré tout, un enfant peut mourir aujourd’hui de bronchiolite au Togo, pire à Lomé, c’est pourquoi il est impérieux de renforcer le pouvoir d’achat des parents de cet enfant pour faire face aux urgences médicales en attendant de parachever le processus de couverture santé universelle. L’autre impératif reste l’équipement des centres de premier secours, les sapeurs-pompiers, pour exécuter avec efficacité leur cahier de charges.
Le Droit d’accès à l’éducation : dans le cadre de la lutte contre l’analphabétisation, le Togo a fait un bond remarquable. Mais il faut œuvrer davantage pour des curricula de formation adaptées aux différents nouveaux marchés d’emploi. Évoquer l’éducation sans les sports serait un sacrilège. La jeunesse trouve son plus grand épanouissement dans les activités sportives, il faut promouvoir le sport, en faire une affaire d’Etat. Rêvons grand pour notre sport, rêvons grand pour notre jeunesse togolaise. Pourquoi ne pas nourrir l’ambition d’organiser une Coupe d’Afrique des nations au Togo ? Egalement, au-delà du sport roi, nous devons penser à de nouvelles perspectives sportives avec d’autres disciplines à développer et à adopter.
Promouvoir la culture
Nous sommes rentrés dans une ère où les populations s’émancipent et sont à la recherche de leur bien-être. Cela passe entre autres par la culture tant moderne que traditionnelle, par les loisirs et le tourisme.
Il nous faut redynamiser nos traditions togolaises pour éviter la perdition à notre jeunesse et à nos enfants à la croisée des chemins où se lient la modernité et les civilisations authentiques. Nous ne devons pas oublier d’où nous venons. Notre terre culturelle togolaise regorge d’innombrables traditions, monuments historiques…etc.
Rendons les accessibles par la voie du tourisme. Le Togo dispose des réserves cadastrales animalières et végétales. Combinons nos potentiels pour en tirer des solutions de développement durable et économique pour le tourisme. A ce jour, des Togolais vivant au Togo, n’ayant jamais visité un parc zoologique, ou botanique, ou encore d’attractions pendant les vacances, peuvent se compter en millions. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne disposons pas de ces structures ou espaces aménagés. En congé, ou en vacance, les Togolais restent chez eux. Les nantis se rendent, eux, dans les pays occidentaux.
Insuffler une dynamique nouvelle
Le Togo démontre, malgré les embûches dans cette nouvelle ère, sa capacité d’adaptation à travers une gouvernance économique axée sur les résultats, lesquels sont jugés bons ou excellents par les institutions réputées, le FMI et la Banque mondiale, notamment. Profitons de ces atouts pour insuffler une dynamique nouvelle au développement global. Nous exposons ici une batterie de suggestions pour appuyer cette nouvelle dynamique en question afin de renforcer les piliers de l’émergence.
Nos suggestions pour un nouvel ordre social
D’entrée, il nous faut un ministère exclusivement dédié à l’accès universel aux soins. Ensuite, la digitalisation des données individuelles et personnelles de chaque citoyen pour permettre à nos administrations publiques de quantifier les besoins, planifier et procéder à une meilleure répartition des aides sociales. Pour y parvenir, il est important de rendre accessible à tout togolais l’acquisition de la carte d’identité nationale avec une réduction du coût d’établissement. Il faut mettre à contribution nos assureurs et mutuelles en élaborant un partenariat dans le but de rendre universelles les Caisses primaires d’assurance maladie (Cpam) à 60% de prise en charge de l’Etat automatiquement dès la naissance et ce pour la durée de vie…, mais aussi la Couverture complémentaire universelle (Ccu) à 40% pour venir en soutien aux personnes vulnérables et sans ressources financières. Cette Ccu pourra se révéler nécessaire, partielle ou totale selon le degré de vulnérabilité de la personne concernée du point de vue de ses ressources financières déclarées auprès des administrations publiques fiscales. Grâce à la digitalisation des données individuelles et personnelles, l’Etat pourra ainsi établir une Carte verte vitale (avec une puce contenant les informations du détenteur : nom, prénoms, âge et sexe, etc.) pour des soins médicaux. Dans cette numérisation des données, les médecins privés, les centres de santé publique, les pharmacies, devront s’équiper d’un terminal de lecture de ces cartes vertes vitales.
Pour aller plus loin, l’Etat investit grandement dans les hôpitaux. Nous jugeons toujours ses actions insuffisantes, il faut alors trouver les fonds d’investissement, l’idéal serait que face à notre population grandissante avec un taux de croissance en progression de nos villes, les agglomérations se développent rapidement en vue de transformer les périphéries en zones urbaines. Le souci majeur reste le pouvoir d’achat. Au lieu de traverser la ville sur des dizaines de kilomètres avec des moyens de transport que nous connaissons, l’idée de création d’espaces publics médicaux que nous appelons Centres de santé pluridisciplinaires (Csp) ou Centres médicaux pluridisciplinaires (Cmp) en périphéries de nos grandes agglomérations, et équipés bien entendu en cas d’évacuation d’urgence par une ambulance digne de ce nom vers un CHU ou un CHR. Avant cela, insistons sur les moyens de secours des Sapeurs-pompiers. Ils constituent le premier maillon de la chaîne de santé. Donnons leur davantage d’outils et de matériels pour secourir nos populations même rurales en créant des micro centres de secours que nous appelons Centres de secours incendies secondaires (Csis).
Ce milieu nécessite des réformes pour la libéralisation du service public. Nous le voyons en 2 volets : Service de secours à personnes (Ssp) qui continuera de dépendre du ministère de la Défense et des armées puis les Services d’Incendie et de secours (Sis) pour le ministère de la sécurité et de la protection civile. Cette idée amène des grandes réformes institutionnelles et créera des emplois dans le monde civil. L’idée est de faire impliquer tout le monde dans la protection civile.
Problématique de l’éducation et de l’alphabétisation. Ici, nous devons encourager l’Etat et surtout le soutenir. L’éducation étant ce qu’elle est, gageons-nous de faire bien les choses. Création des écoles primaires et secondaires avec des structures éducatives et mobiliers adéquats sur toute l’étendue du territoire national en priorisant les zones rurales les plus touchées par l’analphabétisme avec une prime d’encouragement aux instituteurs volontaires pour ces zones rurales qui seront classés en catégories A, B et C. L’idée de développement de notre système culturel et touristique en particulier doit passer par des visions touristiques pour attiser la curiosité chez nos populations mais aussi développer le sens de culture générale. La première phase consistera à la conception de ces espaces de vie, ainsi leur création en s’accordant littéralement avec les normes environnementales et la protection des espèces animales en voie de disparition.
La seconde phase sera consacrée à des études d’appels d’offres pour l’exécution de la première . La plus dure des phases reste la gestion de ces espaces aménagés pour pérenniser le projet. Là encore un travail minutieux interministériel permettra de faciliter l’accès à ces parcs au plus grand nombre de la population togolaise tant du secteur public que privé. Il sera désormais question de mettre en œuvre un travail cohérent entre les ministères des actions sociales, de la fonction publique et celui en charge du secteur informel.
Dans un premier temps, le ministère des actions sociales devrait établir un calendrier d’action sociale sur la base des données individuelles visant à rendre facile l’accès à ces parcs publics d’attraction et zoologiques puis de villages de vacances estivales à nos populations togolaises à de très faibles revenus (non fonctionnaires, ni du secteur privé) donc du secteur informel. Puis suivra, le canal de la billetterie d’accès. Des partenaires sociaux et entreprises de l’événementiel comme “SERGIO SPORTS » et bien d’autres auront la charge d’édition des PASS d’accès contre une maigre contribution financière des personnes bénéficiaires. En ce qui concerne les fonctionnaires, ce sera plus simple. Ils seront classés par catégories… et donc le pass d’accès sera également établi par catégories de classement dans la fonction publique. Cela va de soi pour les cadres fonctionnaires et les hauts fonctionnaires de l’Etat qui auraient plus de moyens en pouvoir d’achat. Il faut établir un cadre juridique au niveau des commissions interministérielles pour déterminer aussi la contribution financière d’aides sociales à ces fonctionnaires et celle de la prise en charge de leurs administrations.
Quant au secteur privé, tout se jouera sur l’indexation économique de l’entreprise et son impact financier dans l’économie du pays. Il y aura là aussi un travail d’orfèvre à faire pour éviter des interprétations, conflits d’intérêts, etc. Nous devons tenir compte des personnes non togolaises et des résidents sur le territoire.
Education physique et sportive : il faut créer un vivier de talents mieux encadrés et dans une atmosphère juridique convenable et conventionnelle. Pour réussir à affirmer nos clubs et nos sélections nationales (toutes catégories confondues) sur les compétitions nationales et continentales, il faut d’abord s’affirmer sur notre compétition nationale. Cela passera par un Grenelle des sports en général, avec des points d’ancrage sur les disciplines les plus importantes au Togo à l’instar du football. Dans ce Grenelle sports, il sera question de :
– prévoir la voie de la normalisation et de professionnalisation du football togolais avec un cadre juridique inédit en s’appuyant sur ce qui se fait mieux ailleurs avec des personnes ressources et visionnaires.
– innover, et réhabiliter les infrastructures de football visant à relever les niveaux de D1 et D2 voire la D3.
– redynamiser l’arbitrage par la fidélisation des arbitres et faire appliquer le statut d’arbitrage aux clubs à tous les niveaux : de D1 jusqu’aux clubs de district pour la promotion de l’arbitrage. Création du pacte d’engagement fédéral entre les potentiels employeurs des arbitres et la Fédération togolaise de football, en rendant le métier plus professionnel mais aussi attirant.
– digitaliser les données personnelles des licences des joueurs, des dirigeants et des officiels pour faciliter le travail des arbitres avant, pendant et après match dans le souci de la lutte contre les fraudes et usages de faux.
– recadrer le milieu sponsoring des entreprises et sociétés d’Etat et du secteur privé en associant des projets financiers et économiques avec une exonération d’une partie des charges fiscales pour ces sociétés et entreprises qui investissent dans notre football et nos sports. Ce qui permettrait à l’Etat de revoir ses subventions sensiblement à la hausse avec une indexation sur l’impôt des entreprises, les bons élèves du sponsoring sports.
– créer des pôles régionaux techniques à raison d’un pôle par région (ligue régionale). Ce qui permettrait aux jeunes enfants de coupler études et sports. Avec des bourses sportives officielles en faisant la promotion des partenariats avec les clubs étrangers.
– penser à une sorte de protection sociale et familiale pour nos sports dans un ségur de santé pendant et après carrière sportive pour tous les joueurs et ou athlètes adhérents sportifs.
– créer des espaces clos ou semi clos comme des gymnases ou salles de sports multi activité pour les disciplines sportives nouvelles à l’image de la construction de 3 catégories de salles ou gymnases :
* Salles ou gymnases de 3ème catégorie, impliquant 99 à 199 places assises et répondant aux normes en vigueur pour les Erp (Établissements recevant du public) pour les localités à faible densité de population comme les sous-préfectures…etc
* salles ou gymnases de seconde ou 2ème catégorie pour 200 à 700 places assises avec le respect des normes en vigueur pour les Erp et cela pour les villes ou communes à moyennes densités de population, telles que les préfectures…etc.
* salles ou gymnases de 1ère catégorie avec 701 à 2500 places assises identifiées. Cette catégorie de salles pourrait abriter des événements sportifs, culturels et de loisirs internationaux.
Faut-il le rappeler, pour réussir tout ceci, il est important mais aussi indispensable de s’appuyer sur les bonnes expertises et les personnes ressources et non sur le clientélisme, pour créer une Ligue nationale pour la professionnalisation du football et développement (LNPFD). La LNPFD sera composée de juristes, des grands professionnels de gestion marketing et managériales sportives, des grands noms d’arbitres, d’anciens footballeurs, des journalistes sportifs, mais aussi de membres issus de la population civile passionnés par la discipline. Au-delà de toutes les considérations politiques, il est irrémédiablement clair que le Togo, dans toute sa splendeur, a du génie, et regorge des talents.
Pac Logements sociaux
Les besoins de se loger restent toujours un problème L’expérience faite ici et là nous conforte dans la stratégie de développement d’un pac logements sociaux dans nos communes, villes et agglomérations selon la densité de la population. Il faut définir un Plan d’actions logements pour tout le pays avec un programme de campagne pour la construction des logements sociaux à hauteur de 300 à 700 logements sociaux par an en fonction des localités durant ce mandat et celui à venir du président Faure Gnassingbé. Dans les calculs complètement basiques, à l’exception des chefs-lieux des régions (Lomé, Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong) qui devraient bénéficier d’un statut exceptionnel et expérimental, les autres villes et communes pourraient bénéficier du cadre de normalité de ce plan de développement avec 300 à 700 logements sociaux par an et sur 10 ans avec une moyenne de 500 logements…avec en prévision 12 500 logements dans 24 préfectures sur l’année civile et probablement sur 10 ans près de 125 000 logements sociaux dans les villes secondaires. Pour nos grandes agglomérations, chefs-lieux de régions, elles bénéficieront d’une base de 700 à 1200 logements sociaux avec une moyenne de 900 logements. Les statistiques démographiques nous amènent à croire que le pays pourrait loger près de 45 000 familles dans ces villes en 10 ans. En tout, ce plan de développement des logements sociaux mettrait à l’abri plus de 170 000 familles. Il nous faut encore nous armer de patience et de tolérance. Le souci majeur de nos dirigeants et de nos représentations est d’améliorer le quotidien de leurs populations, ce qui transparaît clairement dans le PND (Plan national de développement).
Combattre les fossoyeurs
Mais il ne faut pas se leurrer. Il existera des fossoyeurs et des personnes mal intentionnées pour frauder et tout gâcher. Il faut que nous soyons vigilants dans la mise en pratique des différents projets et plans. UNIR cherche voies et moyens pour éradiquer la misère pour garantir un équilibre familial, social et économique pour chaque concitoyen. C’est ce grand espoir que soulève cette tribune qui se présente telle une lettre ouverte au peuple togolais dans son paysage cosmopolite où “la cohésion sociale” et “le vivre ensemble” demeureront les maîtres spirituels de nos âmes pour un avenir solide de notre jeunesse.
Nous devons vivre avec notre temps et ce temps, c’est la vision à l’horizon 2030 avec les importants projets et programmes de développement mis en œuvre par le président de la République Togolaise. Nous nous devons d’être désormais derrière notre Homme d’exception, Faure Gnassingbé. Car cet homme au grand cœur et à la grande vision est en train de nous léguer un héritage incommensurable que nous devons protéger à tout prix. Notre engagement dans ce sens est d’apporter notre expérience et surtout mettre notre expertise pour le bon sens du développement de notre pays.
Vive le Togo nouveau ! Vive la République Togolaise ! Vive notre parti Unir !
Par Erick Guitcha Matchame, Lieutenant hors classe, Togolais de la diaspora française; chef du Groupement juridique, formation et sports de la Zone nord des pays de Loire de l’Etat-major régional des Sapeurs-pompiers; président de l’association ADT-FRANCE pour le Togo.