Élections FTF : le fiasco d’une tentative de disparition d’Akpovy, la victoire de la lumière sur l’obscurantisme

Après la publication du chronogramme des élections à la Fédération togolaise de football (FTF) s’est ouverte une parenthèse plus ou moins houleuse, sur fond de tentative de violation de l’article 2 alinéa 2 du Code électoral de la FTF. Les manœuvres des ennemis du football togolais finissent en eau de boudin, et l’immergé candidat Guy Akpovy remonte à la surface, se relance dans la course présidentielle, ceint de son écharpe d’homme providentiel.

Les garanties de stabilité, d’unité et de cohésion des acteurs du football togolais, et la pose des balises de modernisation et de professionnalisation ont taillé au Colonel Guy Akpovy la stature de l’un des présidents de fédérations de football les plus respectés en Afrique. En témoignent la brillante manière avec laquelle ce togolais a été élu membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) au 45e congrès ordinaire de cette instance continentale, et son admission au Conseil de discipline de la FIFA.

La candidature de Guy Akpovy pour un nouveau mandat est alors une mise en mouvement d’une logique indiscutable, et une bonne partie de l’opinion, acquise à sa cause, considérait à l’aube des élections toute autre initiative de candidature comme vouée à l’échec d’avance. Ce qui se traduit effectivement dans les faits, puisqu’à la date du 19 décembre 2023, date limite de dépôt des candidatures, outre sa liste, seule la liste de Amouzou Têtê -incomplète par défaut de parrainage – a été enregistrée. Inutile de s’attarder sur le sort de cette candidature ridicule, sans base légale.

Le fiasco d’une tentative de disparition d’Akpovy

L’actualité de cette première partie du chronogramme des élections aura été vivement animée par Guy Akpovy. La lettre portant retrait de sa liste, “Nouvel élan”, a bien cristallisé les débats, suspectant une tentative de violation du Code électoral en son article 2, al. 2, qui dispose :

“L’ingérence gouvernementale, de quelque forme qu’elle soit, dans la procédure électorale ou dans la composition du Congrès de la FTF, n’est pas autorisée. Par conséquent, les directives gouvernementales régulant les élections pour les instances internes élues de la FTF, ne s’appliquent pas et les directives électorales de la FTF ne peuvent être soumises à l’approbation d’une instance gouvernementale”.

Fort malheureusement, le processus aura subi, selon nos informations, des assauts qui ne respectent pas l’esprit et la lettre de cette disposition suscitée, impliquant de louches et vicieuses manœuvres visant à tromper la religion du chef de l’Etat, premier sportif togolais. La lettre du Col. Akpovy retirant sa liste est le résultat concret de l’action des réseaux mafieux, d’un lobbying d’obscurantistes obnubilés par le rêve de prendre possession de la FTF, de se faire par le football et de défaire le football, en détruisant toutes les avancées majeures enregistrées ces dernières années grâce à une gouvernance responsable, saluée par la CAF et la FIFA. Mais à la dernière minute, avant qu’il ne fut tard, le grand décideur, bien éclairé après diverses consultations de haut niveau, s’est emparé des bonnes clés qui lui ont permis de démanteler l’empire des diables, qui, entre-temps, ont proposé comme pièce d’échange de Guy Akpovy, tenez-vous bien, Anani Agoulou, l’homme qui a déjà démissionné à la tête de deux clubs de première division au Togo, disparaissant toujours la queue entre les pattes. Sans forcer, Guy Akpovy revient donc dans la course, revêtu de toute légitimité, la légalité non mise en péril.

La légalité d’un retour en force

Si les acteurs du football et l’opinion se réjouissent et saluent le retour de “l’enfant prodige” dans le processus électoral de Guy Akpovy, les détracteurs brandissent haineusement une hache émoussée du non respect des textes régissant le processus électoral et crient bêtement au scandale. Mais la légalité est sauve, pourvu qu’on lise les textes avec lucidité et intelligence, l’esprit non envahi de molécules de vengeance ou de calomnie aux fins inavouées.

En effet, le Code électoral en son article 6 al.6 est la disposition clé qui tranche tous les revirements connus du processus électoral en cours, ainsi déclinée :

“En cas de retrait du candidat pour le poste de Président de la FTF, pour une raison quelconque, après le délai du dépôt des listes de candidatures (après le délai pour compléter le dossier) ou en cas d’invalidation de sa candidature par la Commission électorale (et par la Commission de recours en matière électorale), la liste en question sera automatiquement invalidée.”

A la lueur de cette disposition, l’invalidation d’une liste devient automatique seulement après le retrait de candidature de la tête de liste hors délai pour compléter le dossier. Le diable étant caché dans les détails, “après le délai pour compléter le dossier” est glissé entre parenthèses et retient peu l’attention des uns, particulièrement des détracteurs qui lisent avec des œillères bien fixées. En clair, la liste “Nouvel Elan” aurait été automatiquement invalidée et mise hors course si le retrait de Guy Akpovy était intervenu ” après le délai pour compléter le dossier”.

Étant donné que le candidat Akpovy a introduit le courrier de retrait de sa liste le 20 décembre 2024, soit au lendemain de la date de clôture des candidatures, son initiative n’est pas couverte par le délai pour compléter le dossier, et par conséquent, la liste “Nouvel Elan” ne peut être frappée légalement d’invalidation automatique. Ainsi s’ouvre pour le candidat Akpovy la voie pour revenir dans le processus électoral sans le moindre risque d’enfreindre les textes. La seule condition incontournable qui reste à observer n’est autre que l’abrogation de son acte de retrait, ce qui fut fait, de source proche de la commission électorale. Le candidat Akpovy a, en plus d’un courrier informant la commission compétente de la rétractation de sa décision de se retirer, réajusté son dossier, et ce, dans le fameux délai des cinq jours, respectant strictement l’alinéa 5 de l’article 11 du Code électoral.

Trêve de commentaires, retenons que le bon sens, le rationnel et la logique ont fait trébucher les piliers fébriles de l’obscurantisme, et au final, le Colonel Guy Akpovy est candidat en toute légalité. L’autre candidat, Amouzou Têtê est écarté, n’ayant pas réussi à rassembler sept parrainages dont ceux de quatre clubs de première division.

Nouvelle marche royale de Guy Akpovy vers un nouveau mandat, il sera élu le 3 février 2024 par 54 délégués votants. Par acclamation… Le football togolais s’extirpe miraculeusement des mains des fossoyeurs. Vive le Nouvel élan!!!

Yves Galley

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