Une scène digne d’un film policier s’est déroulée en direct à la télévision italienne. Alors qu’il était interrogé sur le meurtre de sa mère, un homme de 50 ans a avoué son crime avec une froideur glaçante. Cette confession inattendue a suscité un tollé et relancé le débat sur l’éthique des médias.
Le journaliste, Fabio Giuffrida, qui couvrait l’affaire, est tombé par hasard sur le suspect. En larmes devant la maison de l’octogénaire dans la région d’Emilie-Romagne à Modène, Lorenzo Carbone déclare : «Je ne pouvais plus le supporter, je ne pouvais plus la gérer». «Je l’ai étranglée. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça» rapporte les médias The Guardian et Sky News, repris notamment par BFM TV.
Le journaliste a immédiatement prévenu la police qui a procédé à son interpellation et l’a placé en détention provisoire. L’émission a été diffusée quelques minutes après sur la chaîne privée italienne Canale 5, suscitant un débat sur l’éthique de la chaîne.
Cette affaire soulève de nombreuses questions sur les limites de l’information et sur le rôle des médias dans une société où l’émotionnel prend souvent le pas sur le rationnel. Si la diffusion de cette confession a permis de résoudre rapidement l’enquête, elle a également suscité un débat sur l’éthique journalistique et sur l’impact de telles images sur l’opinion publique.
avec lefigaro.fr