Les relations entre le Togo et les institutions financières internationales, notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, se renforcent davantage. En témoigne la récente rencontre le lundi 21 août dernier entre Essowè Georges Barcola, ministre de l’Économie et des finances, et Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI, en marge des Assemblées annuelles des deux institutions à Washington. Les échanges fructueux entre les deux parties témoignent d’une collaboration solide pour un avenir prometteur.
Une collaboration renforcée
Au cours de cet entretien, les deux personnalités, en présence de Dr Ablamba Johnson, ministre secrétaire général de la présidence, ont abordé de nombreux sujets liés à la situation économique du Togo, et sûrement les conclusions de la récente mission du FMI au Togo, les perspectives économiques du pays et les réformes engagées pour assurer une croissance soutenue.
D’après le communiqué publié par le FMI à l’issue de sa dernière mission en juin 2024, la croissance économique a atteint, selon les estimations, 5,6 % en 2023, et l’inflation est tombée à 2,6 % (avril 2024). Les autorités togolaises ont réalisé des progrès substantiels dans la mobilisation des recettes, portant celles-ci à 16,8 % du PIB en 2023. Il apparaît clairement que les réformes économiques engagées par le gouvernement togolais ces dernières années portent leurs fruits. Le FMI a salué les efforts déployés par le Togo pour assainir ses finances publiques, améliorer le climat des affaires et promouvoir la croissance inclusive.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
Les résultats obtenus grâce à ce partenariat sont éloquents. Conformément à une croissance élevée continue, la part de l’extrême pauvreté a baissé à 25,8 % (contre 28,4 % en 2018). Le Togo a également progressé dans la réalisation d’autres Objectifs de développement durable (ODD), portant son degré global de réalisation à 56,3 sur 100 (contre 54,7 en 2018. Le gouvernement a réalisé ces progrès malgré les chocs des dernières années, notamment la pandémie de COVID-19, la hausse des prix des produits alimentaires et du carburant, et les défis sécuritaires régionaux. Le taux d’inflation a également été maîtrisé, tandis que le déficit budgétaire s’est réduit de manière substantielle. Par ailleurs, les investissements directs étrangers ont augmenté de façon continue, témoignant de la confiance des opérateurs économiques dans l’économie togolaise. Ces résultats positifs sont en grande partie dus au soutien financier et technique apporté par le FMI et la Banque mondiale. Grâce aux programmes et projets de développement financés par ces institutions, le Togo a pu mettre en œuvre des réformes ambitieuses dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture et de la santé.
Un avenir prometteur
Fort de ces succès, le Togo et ses partenaires financiers ont défini de nouvelles orientations pour les prochaines années, notamment la nécessité de poursuivre les réformes en cours dans le domaine de la gouvernance et de la lutte contre la corruption. Les deux parties ont également convenu de renforcer la coopération dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Le partenariat Togo-Institutions de Bretton Woods demeure un atout majeur pour le développement, il permet au pays de relever nombre de défis auxquels il est confronté. Les chiffres marquant cette relation témoignent d’une collaboration fructueuse. Les résultats obtenus jusqu’à présent sont encourageants et laissent augurer d’un avenir prometteur pour le Togo.