Le ministre Yark Damehame de la Sécurité et de la protection civile a clairement affiché sa surprise et sa peine en s’exprimant sur l’épineuse question de la collaboration de certains togolais véreux avec les terroristes dans la région des Savanes.
La cupidité à tout va, la fibre patriotique mise en lambeaux par la vénalité et le mercantilisme, des compatriotes, dans un contexte qui requiert l’unité indissoluble autour du gouvernement contre l’ennemi, font le choix de travailler en intelligence avec les forces du mal en vue de renforcer leurs capacités de nuisance.
C’est le constat révélé, visiblement sous le choc, par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, présent aux côtés du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, qui s’entretenait avec les forces vives des Savanes en marge de la cérémonie de clôture du forum des producteurs agricoles du Togo (FoPAT), tenu du 12 au 14 janvier 2023 à Dapaong.
“Je suis trop peiné et embêté qu’on me remonte que ce sont mes propres frères pour qui on ne dort pas, qui sont à la tête des réseaux de ventes du carburant frelaté. Ces carburants vendus très cher aux terroristes qui viennent en retour nous attaquer”, souffle Yark Damehame, dans des propos rapportés par nos confrères de Radio Motaog.
“Certains paient des vivres ici à ici qu’ils vont livrer aux terroristes contre des montants très élevés et sont contents en retour d’avoir gagné dignement l’argent…” s’indigne-t-il, avant d’avertir : “Qu’ils sachent qu’ils payeront devant Dieu (…) Dans cette affaire, aucun ministre ni député ou cadre ne pourra négocier votre libération si on vous prend”.
L’appel à collaborer
Le ministre-Général de brigade a rappelé la disponibilité et l’accessibilité permanentes des autorités pour travailler de concert avec les populations à l’effet de faciliter la lutte ardue contre les attaques terroristes.
“Certaines personnes détiennent des informations et ne veulent pas les livrer aux autorités, qu’elles sachent qu’elles sont aussi complices… Les autorités sont tous les jours accessibles, vous pouvez les appeler à tout moment”, rassure Yark Damehame.
Bien avant lui, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a, dans son adresse aux forces vives de la région, également insisté sur la collaboration de la population, après avoir exprimé toute sa solidarité.
“Je me sens solidaire…, Cette bataille ne peut être menée par les forces de sécurité seules, il faut que nos populations collaborent…”, a-t-il exigé.
La solidarité en acte
La solidarité exprimée par Faure Gnassingbé est loin d’être un discours politique enchanteur. Elle se traduit déjà dans les actes à travers le Programme d’urgence pour les Savanes lancé début 2022 et qui a mobilisé en un an environ 50 milliards de FCFA.
Les ressources mobilisées ont notamment permis de faciliter l’accès à l’eau potable, à l’électricité, et de construire des infrastructures sanitaires et éducatives ainsi que des pistes rurales, dans les différentes localités de la région. Ces actions, à en croire le gouvernement, se poursuivront en cette année 2023, au moins jusqu’en 2025, conformément à la feuille de route gouvernementale.
Non à la trahison
La guerre, au premier sens du terme, s’entend d’une guerre conventionnelle et se définit comme une épreuve de force entre États régie par un cadre juridique : le droit de la guerre. Or, dans le contexte contemporain, et particulièrement africain, la guerre peut opposer un Etat à une entité non définie, non identifiée, dissimulée dans les plis de groupe terroriste, aux moyens d’action non conventionnels, nourrie par l’idéologie de la violence extrême, agissant en dehors de tout cadre juridique.
Dans ce type de guerre, si les civils ne sont pas au cœur même des combats, ils sont affectés de bien des manières par la violence des attaques à travers l’invasion, les bombardements, les souffrances affectives, les exécutions, viols, prises d’otages, qui s’accompagnent de pillages et de saccages, des atteintes aux personnes et aux objets.
C’est pourquoi les civils constituent pour les forces loyalistes une force d’action importante, sinon la base arrière, pour se déployer efficacement, prévenir et annihiler les plans des terroristes. D’où l’urgence et la haute importance de la collaboration entre populations civiles et forces de défense en matière de renseignements essentiellement.
Le Togo est en guerre, et tous les citoyens, pour qui la stabilité, la paix sociale et la sécurité constituent la plus grande préoccupation et le plus grand défi à relever, sont dans l’obligation d’apporter, autant que faire se peut, soutiens et appuis multiformes aux forces de défense.
Tout acte contraire, inscrit dans la dynamique de renforcement de l’ennemi, est comparable à un port d’armes contre l’armée togolaise, contre l’intégrité physique du territoire, contre le développement économique, un attentat contre l’aspiration à vivre dans un havre de paix des huit millions de togolais.
Un acte de trahison, pour tout dire.
Comme le disais le feu 🔥 Général GNASSINGBÉ EYADEMA ancien président du Togo il y a 2 type de Togolais, des togolais a part entiere et des togolais entièrement a part.
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