Partage des biens de feu Adigbli : la procédure en souffrance, la veuve Viviane Adigbli continue par défier l’autorité judiciaire

La procédure de partage de la succession de feu Adigbli Walter Messan Komlan est toujours en souffrance. La veuve Dédégan Viviane Adigbli tient les câbles et continue imperturbablement par défier l’autorité judiciaire. Si elle s’est résolue néanmoins, par contrainte judiciaire, à se soumettre au verdict du partage, elle multiplie à n’en point finir, depuis 2016, les obstacles pour faire entrave à l’exercice de la justice.

Après la désignation d’un nouveau notaire, Maître Piyaki, et la prise de l’ordonnance N° 1185/2020, enjoignant à la récalcitrante veuve la transmission de tous les titres de propriété dépendant de la succession, et l’intrusion du parquet général de la Cour d’appel de Lomé dans l’affaire, l’on espérait voir la procédure évoluer normalement. C’est sans compter sur la mauvaise foi, le matérialisme et la détermination implacable de la veuve Viviane Adigbli à faire main basse sur tout le patrimoine de la succession. Elle use dorénavant du faux et de l’intimidation pour imposer sa volonté.

Boycottant délibérément une rencontre avec Anderson Koffi Dédégnon Adigbli, le cohéritier demandeur, devant le notaire pour l’évaluation du patrimoine de la succession et le projet de partage, dame Dédégan Viviane Adigbli s’est fendu d’un courrier adressé au notaire Piyaki pour lui signifier les titres de propriété à sa possession, trois au total.”Contrairement à ce que dit l’ordonnance N°1195/2020 du 04 juin 2020 signée par le président du Tribunal de Lomé, je n’ai jamais dissimulé les pièces de quelque immeuble que ce soit. J’ai seulement à mon niveau les pièces portant sur l’immeuble de Comé, de Wognomé et le reçu de vente de l’immeuble de Tokoin Séminaire”, écrit-elle.

Pur mensonge. En se référant à un document à notre possession portant procès verbal de conciliation et projet de partage unilatéralement établi par dame Adigbli et son conseil Me Ayité Mawulolo Hillah en 2018 des suites du jugement N°2255/ 2016 du 26 août 2016 sensé mettre fin à l’indivision, l’actif de la succession est immense, nonobstant son caractère incomplet. Dans ce projet de partage inique, veuve Viviane Adigbli est ses trois enfants se sont taillé la part du lion, léguant au cohéritier Anderson Koffi Dédégnon Adigbli une mince part de l’héritage, en violation de la décision N°2255/ 2016 du 26 août 2016 qui recommande un partage en parts égales sous la coupole d’un notaire désigné par la juridiction compétente. Ce document établi en l’absence du cohéritier demandeur et en l’absence d’un notaire est tout simplement frappé de nullité, et c’est à juste raison que Anderson Koffi Dédégnon Adigbli a refusé de le signer. En 2020, dame Viviane, décidée à faire main basse sur la fortune de son mari défunt tout en déshéritant le cohéritier, déclare seulement trois titres de propriété, sans même énumérer la WAPHAR, (West African Pharmaceutical), où le défunt est actionnaire majoritaire de 60%. Par de louches manoeuvres, veuve Viviane Adigbli avait réussi à écarter les administrateurs désignés légalement pour s’imposer comme seule administratrice, modifiant les statuts de cette société, source de revenus principale du défunt.

“Si c’est vrai qu’elles nous aiment malgré tout, si c’est vrai qu’elle donne aux hommes le jour, moi je dis, que le bon Dieu est une femme”, a chanté Corneille, qui rendait ainsi hommage à la femme.

Cet artiste a carrément oublié qu’il existerait sur terre des femmes, à l’instar de la veuve Viviane Adigbli, qui peuvent donner aux hommes le jour, mais qui n’ont pas de coeur dans la poitrine, ou qui à la place du coeur, ont plutôt un roc. Et que les comparer au bon Dieu est une abomination. Anderson Koffi Dédégnon Adigbli, le cohéritier qui se bat pour sortir de l’indivision, en vérité, ne le fait pas pour acquérir seulement des biens matériels, il le fait particulièrement pour assurer sa survie en se donnant les moyens de s’extirper des griffes d’un cancer qui lui impose la chimiothérapie, traitement qui coûte les yeux de la tête, et qu’il n’a pas les moyens de s’offrir.

 

Du vivant de son papa, ce dernier l’amenait une fois par an en Allemagne pour des soins appropriés. Depuis l’événement tragique, Anderson est laissé pour compte, et est toujours en vie aujourd’hui seulement par la grâce de Dieu. Comment expliquer que contre un tel être si fragile, presque agonisant, une dame, qui a du cœur qui bat dans sa poitrine, montre autant de cruauté.

La justice est considérée comme un rempart pour la veuve et l’orphelin, mais si c’est la veuve qui martyrise l’orphelin, que doit faire la justice, sinon que de se donner les moyens nécessaires pour rendre justice dans les meilleurs délais pour mettre un terme aux souffrances atroces de l’orphelin.

Il est clair aujourd’hui que, consciente de la vulnérabilité de Anderson, la veuve joue au dilatoire en attendant que celui-ci trépasse et que l’indivision reste intouchable. L’opinion nationale est prise à témoin. Il ne reste qu’à interpeller le ministre de la justice, étant donné qu’à tous les étages, la veuve Viviane Adigbli a réussi à défier, impunément, toutes les autorités judiciaires.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Open chat
Contactez-nous au besoin. (équipe afrikdepeche.tg)