Les interprofessions agricoles au Togo disposent désormais d’un guide méthodologique. Le document, provisoire pour le moment, est élaboré avec l’appui de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, et fait l’objet d’échanges au cours d’un atelier national de validation de trois (3) jours démarré mercredi 15 mai à Lomé.
C’est le directeur de l’Entrepreneuriat et du financement agricole, Kpanté Bouab, au nom du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural, qui a ouvert les travaux dudit atelier. L’objectif des travaux est de procéder à un examen critique de la version provisoire de ce guide et faire des contributions de fond et de forme.
Le document, selon le représentant du ministre de l’Agriculture, « servira de base pour la mise œuvre des actions des projets en l’occurrence le renforcement des capacités des acteurs notamment des chambres d’agriculture et des organisations des producteurs, l’appui à la relance des cultures vivrières et la valorisation des productions agricoles ».
« Le guide servira à baliser le terrain pour la dynamisation et l’émergence des interventions agricoles viables, créneau de la mise en œuvre de la politique de développement agricole de notre pays », a ajouté Kpanté Bouab.
Oyetounde Djiwa, chargé de programme Fao-Togo reste convaincu que ce processus de longue haleine qui a abouti à la validation du guide ira bien dans le temps et conduira vers des meilleures options pour les interprofessions. Pour M. Djiwa, le guide méthodologique « permet de voir aussi ce qui se fait un peu autour de nous et au-delà ».
Notons que pour se constituer en interprofession, deux (2) approches sont possibles. La première approche est celle de la structuration qui initie le processus à partir des acteurs à la base pour évoluer vers les acteurs au sommet. La deuxième approche est celle qui initie le processus de structuration du sommet vers la base.
Michel Akoete