Du rififi à l’Unatrot/ Un groupuscule de transporteurs sans légitimité dans une agitation aux motivations obscures

Depuis des semaines, un groupuscule qui ne représente rien au sein de l’Union nationale des transporteurs routiers du Togo (UNATROT) verse dans une agitation sur fond de dénigrement et de calomnie visant le président en exercice, El Hadj Shérif Aklisso Amah. Dans une dernière sortie médiatique, les protestataires amenés par un certain Sougute Kombate Fousséni ont porté des revendications d’une extravagance absolue, projetant une grève dont le projet est loin de recueillir l’adhésion de la majorité des transporteurs bien acquis à la cause du président.

Le bureau exécutif de l’UNATROT est bien soudé autour de son président El Hadj Shérif Aklisso Amah. Les agitateurs qui se donnent des moyens illégaux pour semer le trouble ne jouissent d’aucune légitimité. Toutes les allégations proférées pour dénoncer la mauvaise gestion de l’organisation relèvent, d’après les réalités, de l’affabulation, et sont sous-jacentes à des visées électoralistes. Le groupuscule de protestataires dénonce deux choses fondamentalement, la non reddition des comptes, la non organisation de congrès, et réclame la modification des textes.

D’après les archives, le président en exercice, après le congrès qui l’a porté au pouvoir le 03 mai 2012 a, sous son égide, tenu le premier congrès de ses mandats le 9 septembre 2014, un congrès statutaire à Atakpame, un congrès ordinaire le 03 mai 2017 à Lomé au cours duquel ont été présentés les rapports financier, moral et d’activité. En pleine pandémie, le congrès extraordinaire destiné au bilan des activités n’a pas pu tenir du fait des mesures barrières édictées par le gouvernement.

Mais attaché au respect des textes, le président a organisé un conseil régional à Kpalimé où étaient représentés tous les délégués régionaux; objectifs, faire le point des activités de l’Unatrot et jeter les bases de fin de mandats et les perspectives d’avenir de l’Union. Soutenir aujourd’hui que les congrès ne sont pas organisés, que les comptes financiers ne sont pas faits, et projeter faire une grève pour la cause, se justifie difficilement à l’échelle du raisonnable.

Ces actions auxquelles n’adhèrent qu’une minorité insignifiante devraient avoir des motivations obscures dont un pan reste la confiscation du pouvoir à travers le tripatouillage des textes, les protestataires réclamant une modification des textes. Car en vérité, un accord consensuel régit la présidence de l’Unatrot depuis des décennies, établi à la suite des violences qui émaillaient chaque élection.

Sous la coupole de l’ancien chef d’Etat, Gnassingbé Eyadéma, tous les acteurs ont unanimement instauré la règle de rotation régionale de la présidence de l’Unatrot, chaque région devant faire deux mandats successifs. Depuis, la règle est respectée, Savanes, Centrale, sont passées, et le mandat finissant est tenu par la région de la Kara. Dans l’ordre normal, la région des Plateaux est positionnée pour assurer la présidence après Kara. La question a été évoquée lors du congrès ordinaire de 2017 à Lomé, et le congrès a acté cette perspective confirmant et renouvelant ainsi l’accord tacite en la matière. A huit mois de la fin des mandats de El Hadj Shérif Aklisso Amah, voilà des individus issus de la région des Savanes et quelques complices qui montent au créneau pour remettre en cause la décision du congrès et un accord rentré dans les traditions, et s’opposer à la présidence d’Atakpame, voulant imposer une nouvelle présidence des Savanes.

Affoh Atcha-Dedji, ministre des transports routier, ferroviaire et aérien s’est même invité dans le débat entre-temps en ouvrant le dialogue avec les deux parties. La bande à Sougute Kombate Fousséni s’est montrée inflexible, affichant ouvertement son désaccord avec la règle de la rotation de la présidence de l’Unatrot.

Et pour parvenir à leurs fins lugubres, ils procèdent par le dénigrement et la calomnie du président en exercice, à qui par voie de presse, on porte d’ignominieux chapeaux, allant même jusqu’à l’accuser d’avoir détourné 10 millards. Il faut bien sûr être naïf pour prendre au sérieux cette allégation mensongère.

Unatrot a pu engranger sur son compte 10 milliards dans ce pays? Un peu de réalisme. Faut-il le souligner, la plupart des meneurs de cette fronde qui reprochent mille et une choses au président sont eux-mêmes lourdement endettés envers l’Unatrot.

Nous y reviendrons en détails, avec la publication de la liste complète des peronnes concernées. Les autorités compétentes sont interpellées pour mettre fin au trouble à l’ordre public que projettent Sougute Kombate Fousséni et acolytes.

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