Les dreadlocks: coiffure tendance à l’Université de Lomé

Les dreadlocks, littéralement « mèches de la peur », ou cadenettes, appelées parfois tout simplement dreads ou locks ou encore rastas, sont des mèches de cheveux emmêlées. Apparues vers 2500 avant Jésus-Christ, les dreads sont inspirées par de nombreuses cultures au monde. Aujourd’hui, elles font tendance coiffure et sont visibles sur la tête de plusieurs personnes, des jeunes essentiellement. Quelques étudiants de l’Université de Lomé expliquent les motivations qui fondent leur amour pour les dreads.

Les dreadlocks ont été inspirées du mouvement rastafari. Les adeptes du mouvement rastafari portent souvent cette coiffure en hommage à Jah (Dieu) qui, d’après l’histoire, portait le même style de cheveux. Cette coiffure est également un symbole du désir de liberté des peuples opprimés. De nos jours, on distingue différentes sortes de dreadlocks, allant du naturel aux synthétiques. Amegatse Narcisse, jeune coiffeuse résidant à Avenou, très exposé sur les réseaux sociaux, nous aide à faire la différence entre les locks : « Les locks se font avec les cheveux naturels et différentes mèches vendus sur le marché dont la marque outrée et la marque Kinki. Les faux locks ont des prix diversifiés qui oscillent entre 2000 FCFA à 250.000 FCFA en fonction de la qualité des mèches et de la durabilité. Certains faux locks peuvent avoir une durabilité de 5 ans».

Narcisse explique qu’elle reçoit en moyenne quatre clients par semaine pour se faire ce type de cheveux. Entre autres clients, de jeunes étudiants dont Baba Georges, étudiant en troisième année de droit à l’Université de Lomé. « Je porte des locks naturels parce que c’est une coiffure qui me plait énormément. Ma sœur en fait souvent à ses enfants. C’est ce qui m’a inspiré à le faire », confie-t-il.

Outre le naturel, les synthétiques sont tout autant prisés. Djokoto Victoire, étudiante en première année en langue (allemand) a, elle autre, choisi cette coiffure juste par suivisme : « Quand je vois souvent les gens le faire, cela me plaît. J’ai alors décidé d’en faire. Je n’ai pas regretté cette coiffure parce que mes proches ont beaucoup apprécié, ils ont dit que ça m’allait parfaitement ».

D’autres ont opté pour cette coiffure à cause de la durabilité. C’est le cas d’Attisso Leticia et Kadassou Arida, toutes deux étudiantes en première année de médecine. « Nous avons opté pour cette coiffure pour sa durabilité, car les études ne nous permettent pas d’avoir assez de temps. Nous ne pouvons donc pas nous rendre au salon régulièrement», se défendent-elles.

Devenue ordinaire, cette coiffure n’a toujours pas bonne notoriété dans la société. Elle est même interdite dans certains milieux et professions, ses porteurs classés délinquants par une certaine opinion. Les dreadlocks en milieu universitaire, cela reste quand-même une curiosité.

DJATO Esther, Stagiaire au journal LA SYMPHONIE

3 thoughts on “Les dreadlocks: coiffure tendance à l’Université de Lomé

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