La bluezone cacaveli a servi de prairie pour le lancement officiel de la 2e édition du “consommer local” le 15 octobre 2021 à Lomé, la capitale togolaise. Adopté le 25 octobre 2019 à Ouagadougou par les ministres en charge du commerce, le mois d’octobre est désormais consacré au ‘’locavorisme’’ dans tous les Etats de l’Uemoa. La consommation locale doit être ancrée dans la culture nationale, vœu ardent exprimé au lancement par Kodjo Adedze, ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale.
Exposition des produits façonnés des mains virtuoses d’artisans togolais, exhibition de tenues vestimentaires locales, plaidoyers pour la promotion locale, entre autres, ont embelli la belle soirée festive du lancement officiel du mois du consommer local.
Pour le ministre Adedze, la réussite de la consommation locale nécessite une forte collaboration de tous les acteurs. Renouer avec le consommer local passe pour un engagement de tous les citoyens au développement endogène durable.
«Il faut renforcer les connaissances sur la promotion des produits locaux et tenir compte bien-sûr du pouvoir d’achat des citoyens. L’objectif est de tirer la croissance économique par la croissance de la production et de la consommation locale. Nous appelons au patriotisme de tous. Il faut intégrer dans nos comportements quotidiens la culture de la consommation locale» exhorte le ministre Adedze qui prône un changement de paradigme en la matière.
L’édition 2021 est célébrée en lien avec la Zone de libre-échange continental en Afrique (ZLECAF). Au-delà de la promotion des produits et services locaux, le gouvernement compte travailler avec les acteurs pour plus de compétitivité sur le marché africain qui représente un potentiel de 1,3 milliards de consommateurs.
« Un certain nombre de mesures a été prise par le gouvernement pour encourager la consommation des produits et services locaux que les produits importés dont on ne maîtrise pas parfois la chaîne de production. Nous allons travailler à la question de la certification », a promis M. Adedze.
Ainsi, le Togo met les bouchées doubles pour booster le locavorisme, défini comme un mouvement prônant la consommation des produits et services locaux.
Tous locavores, pour soutenir la production locale, et partant, la dynamique de la croissance de l’économie nationale.
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