Le 10 septembre 2022 ont été dédicacés dans une ambiance populaire les tomes 4 et 5 de “Les Histoires de Yao et Akuwa”. A cette occasion, les deux ouvrages ont été présentés par Essiamé Koko Dzoka, avocat-écrivain-poète togolais, auteur du réputé recueil de de poèmes : «Le silence des barreaux». Nous vous proposons en intégralité la brillante présentation de ces chefs-d’œuvre de Sylvestre Adjra-Aziadekey, conçus pour le grand bonheur des adolescents mais aussi des parents.
LES HISTOIRES DE YAO ET AKUWA TOMES IV et V
Mesdames et Messieurs, la Collection Jeunesse des Editions Continents et la magique plume de Sylvestre ADJRA-AZIADEKEY ont pris désormais l’habitude de nous rassembler au cœur de septembre, pour célébrer YAO et AKUWA comme un clin d’œil à l’approche de la rentrée des classes !
On ne s’y trompera point, LES HISTOIRES DE YAO ET AKUWA continuent de venir en un mode ludique qui caractérise le style de l’auteure et fait appel au plaisir du lecteur et à son partage.
Cela ne fait l’ombre d’aucun doute puisque nous sommes aujourd’hui aux kilomètres 4 et 5 du parcours, tomes 4 et 5 allais-je dire de cette aventure passionnante que nous voulons sans fin.
Et pour celles et ceux qui ont raté les tomes précédents, soyez rassurés, vous aurez l’occasion de garnir votre bibliothèque de l’ensemble.
Qu’allons-nous découvrir dans ces Tomes IV et V ?
La forme :
Avant même d’avoir ouvert le livre, sur le fond des notations habituelles du nom de l’auteure, du titre et mentions des Éditions Continents et de l’indication du genre de collection dont s’agit, l’univers de couleurs de la couverture cartonnée annonce le début d’une belle partie.
La couverture des deux présents tomes, comme les précédents est solidement conçue pour précautionner l’ouvrage d’une détérioration précoce entre les mains des enfants auxquels est destinée l’aventure.
Du Tome IV, on notera le joli dessin sur la première de couverture, figurant une famille assise au sol autour d’un plat et celui de la quatrième de couverture, montrant de joyeux travaux au champ, nous plonge dans l’univers du village où se déroule la scène de ce tome.
Du Tome V, l’illustration d’une scène de fête d’anniversaire s’invite sur la première de couverture alors que la quatrième de couverture, montrant une scène où grand-mère est mécontente devant les parents de Yao et Akuwa.
Le fond :
Sur le tome IV, en résumé, il faut noter que pour aider les enfants à acquérir une connaissance à part celle acquise au travers des documentaires et livres traitant de la vie au village, et en même temps dissuader Yao et Akuwa de construire une tente dans le jardin, maman a réussi à convaincre papa de prendre quelques jours en vue de se rendre au village tous ensemble. Ce voyage a donc permis d’initier les enfants aux travaux champêtres, d’élevage,… bref à la vie au village.
Les enfants qui au début, n’étaient pas vraiment enchantés par cette idée d’aller passer quelques jours de vacances au village de leur mère, une fois sur place, sont devenus curieux, et ont posé beaucoup de questions. Très intéressés, ils se sont réjouis finalement, car ils y ont appris beaucoup de choses utiles et ont souhaité même y retourner de temps en temps.
Le message véhiculé est simple mais important : il est important d’éloigner fréquemment nos enfants des écrans et machines industriels, de la vie citadine et tout ce qui va avec, leur permettant ainsi d’acquérir des connaissances dans d’autres domaines d’activités et la vie dans les campagnes ; ce qui pourrait bien leur être d’une grande utilité pour leur plein épanouissement dans la société.
Sur le tome V, en résumé, l’on notera que c’était le jour anniversaire du petit Yao. Sa maman, voulant lui faire plaisir, a donc prévu d’organiser une petite fête dans la soirée. Elle a donc appelé leur grand-mère (maternelle) pour l’informer et l’inviter à se joindre à eux, en lui précisant de ne surtout en parler à aucun de ses frères, car les enfants ont cours le lendemain, surtout qu’elle n’organisait pas une grande fête. Aussitôt raccroché avec sa fille, Mamy s’empressa de faire tout le contraire de ce que sa fille lui a dit. Elle invita donc tous ses enfants à prendre part à ladite fête.
Il sonnait 18 heures mais Mamy n’était pas encore arrivée. Quelques minutes plus tard, on entend sonner à la porte. La maman se précipita donc pour ouvrir le portail ; et à sa grande surprise, elle retrouvait devant chez elle tous ses frères ainsi que ses neveux. Prise d’étonnement, elle leur demanda la raison de leur présence ; c’est là qu’elle se rendra compte qu’effectivement, Mamy s’est fait le plaisir d’inviter tout ce monde alors qu’elle le lui avait bien interdit. Vu la façon dont la soirée s’annonçait, son mari aussi fit appel à sa maman pour rapidement l’inviter à prendre part à cette soirée car elle le prendrait sûrement mal si elle l’apprenait alors qu’elle n’y a pas été conviée.
Quelques instants plus tard, alors qu’elle n’était toujours pas arrivée, Mamy appelle sa fille au téléphone et c’est là qu’elle l’informe qu’elle était en voiture avec sa petite sœur et son mari ; que ce dernier ne maitrisait pas vraiment le chemin menant chez elle, raison pour laquelle ils n’étaient pas encore arrivés. Entre-temps, les enfants se réjouissaient car leur Mamy (paternelle) quant à elle était déjà arrivée. Après lui avoir fait des câlins et accueilli comme il se doit, les enfants se sont retirés pour s’amuser avec leurs neveux. Enfin, Mamy (la maman de leur mère) arriva avec sa fille et son époux. Un peu fatiguée de ce petit voyage, et voyant sa fille (la maman de Yao et Akuwa) se diriger vers elle, elle fit mine de ressentir ses rhumatismes ; ce qui lui permit donc d’éviter pendant quelques instants d’être sermonnée par sa fille.
Au final, la fête s’est bien déroulée, malgré l’insuffisance de nourriture et de boissons. Yao s’est vraiment réjoui car ayant passé de très bons moments en compagnie de ses cousins, oncles, et Mamys ; il a surtout apprécié son gâteau en forme de ballon de foot que sa mère a commandé pour lui.
Le message véhiculé est simple mais important : les parents ne le remarquent pas souvent mais les enfants ont vraiment besoin d’être entourés des personnes qui leur sont chers, lors de pareils moments de réjouissance. On remarquera que malgré l’insuffisance de la nourriture, la fête s’est bien déroulée car c’était l’occasion de retrouvailles en famille et de passer de bons moments tous ensemble ; et c’est sûrement grâce à la Mamy maternelle que les enfants ainsi que toute la famille ont pu passer ces merveilleux instants.
CONCLUSION
L’ouvrage de Madame Sylvestre ADJRA-AZIADEKEY, on ne le dira jamais assez, est une œuvre d’art, non seulement par la beauté du style et du récit, mais aussi par les illustrations toujours chatoyantes et expressives qu’on a du plaisir à découvrir au fur et à mesure depuis les couvertures.
Le génie de Donald Donisen y contribue aussi fortement.
Je ne saurais terminer mes propos sans adresser mes vives et chaleureuses félicitations à Madame Sylvestre ADJRA-AZIADEKEY qui continue de s’illustrer en cette matière, pour notre plus grand plaisir et celui des enfants.
L’aventure continue sans doute !
Lomé, le 10 septembre 2022, Koko Dzoka

[…] “Lisez pour vivre”. C’est avec cette citation de l’écrivain et prélat français Jacques-Bénigne Bossuet que le modérateur a entamé les activités de ce café littéraire. Durant cet évènement animé par Maître DZOKA KOKO, Avocat de formation et auteur lui-même, il fut question de la présentation du profil de l’auteure en passant par son parcours scolaire et professionnel ; et pour finir, ses engagements, motivations et aspirations. Pour le développement du second point des activités, les participants ont eu droit à une brève présentation de “Les histoires de Yao et Akuwa, Tomes IV & V”. […]