Le Togo a inscrit depuis 2014, l’inclusion sociale et financière dans sa politique de développement social, à travers la mise en place effective du Fonds national de la finance inclusive (FNFI). Grâce au leadership du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ce mécanisme a permis de favoriser davantage l’accès des différents segments de la population, en particulier les jeunes, les femmes et les entreprises aux services financiers.
Le pays réalise des performances exceptionnelles et affiche pour la deuxième fois consécutive le plus fort taux de croissance inclusive dans l’espace UEMOA en ce qui concerne surtout la bancarisation élargie et l’accès aux services financiers décentralisés (SFD).
À la date du 21 janvier 2022, à travers 14 produits, 1.792.556 crédits ont été octroyés pour un volume de crédits de 101,27 milliards FCFA. En termes de remboursement, le Fonds affiche un bilan satisfaisant avec un taux moyen de 94,10% dans les délais, et offre la possibilité aux meilleurs clients d’avoir accès au crédit bancaire s’élevant jusqu’à 10 millions de FCFA. Le FNFI dispose de 338 points de service et 22 Prestataires de services
financiers partenaires (PSF) sur toute l’étendue du territoire.
Le gouvernement n’entend pas s’arrêter à ces prouesses. De nombreux défis restent à relever dans le secteur. Sur les orientations du Chef de l’Etat, le gouvernement va poursuivre les réformes engagées avec l’adoption récente de la Stratégie nationale d’inclusion financière, conformément à l’Axe1 de la feuille de route quinquennale et aux pratiques internationales en la matière.
La nouvelle stratégie définit une vision nationale déclinée en orientations et leviers stratégiques ciblant les jeunes, les femmes, les ruraux ainsi que les Très petites entreprises, en phase avec la Stratégie régionale d’inclusion financière de la BCEAO adoptée en juin 2016.
Elle se veut un cadre dynamique pour mieux coordonner et stimuler les actions afin de faciliter l’élimination des barrières à l’inclusion financière pour assurer d’ici à 2025 « une augmentation de l’accès et de l’utilisation d’une gamme diversifiée de produits et services financiers formels, digitalisés, abordables et adaptés ».
Le dispositif contribuera ainsi au renforcement du cadre d’intervention de l’État et l’amélioration de la couverture géographique de services. Il permettra également d’assainir le secteur, de mettre en place un cadre favorable à l’accès au financement dédié aux Très petites et moyennes entreprises (TPME), de rendre disponible l’accès aux services financiers digitaux via la création d’une banque digitale et la promotion de la
fintech.
La mise en place de ce nouveau mécanisme n’est qu’une parfaite illustration de la détermination du Chef de l’Etat à réduire les inégalités sociales et à renforcer la résilience des couches vulnérables.